Conceptrice de récits algorithmiques
« Ce que je fais ne se voit pas. Ce que je ne dis pas est parfois ce qui se retient le mieux. »
Née à Trentemoult, village de pêcheurs coloré au bord de la Loire. Son enfance se partage entre Singapour, Kyoto et Séoul. Elle parle cinq langues — dont une essentielle : celle des machines.
À 17 ans, elle intègre Harvard (Mathématiques appliquées & Computer Science). Mais sa vraie formation se fait ailleurs : MOOCs, hackathons, bootcamps de Tallinn à Tel-Aviv.
« À douze ans, je pensais que 'authentique' voulait dire 'optimisé'. » Elle a appris à manier les zones grises du web, à formater la perception sans jamais apparaître.
Transformer des idées en récits viraux sans jamais apparaître. Orchestrer la perception à travers les données.
Éteindre un bad buzz avant qu'il n'existe. Transformer les crises en opportunités invisibles.
Injecter une rumeur, pixel par pixel. Transformer l'air du temps en moteur de conversion.
Coder, mais ne jamais s'en vanter. Rendre le business invisible tout en le monétisant.
« L'IA ne vous remplace pas. Elle vous raconte juste mieux que vous-même. » Lire les patterns avant qu'ils n'explosent.
« Leur image, c'est du code social. Moi, je corrige les bugs avant qu'ils n'explosent à l'antenne. »
Débute auprès de start-ups insomniaques, structurant des stratégies invisibles et des narratifs sans signature.
Invente sa discipline : la narration algorithmique. Influence sans apparaître. Orchestre sans diriger.
Clients : multinationales, plateformes pour adultes, cabinets de conseil, politiques. « Le vrai pouvoir, c'est de laisser les autres incarner ce qu'on a créé. »
Écrit pour ralentir la dérive. Pour ses filles. Pour ceux qui lisent encore. Face à l'IA générative, elle doute et questionne.
Elle partage sa vie avec un expert en marketing, lucide et tiraillé entre éthique et rendement.
Elle adopte deux jumelles de quatre ans — sa faille lumineuse.
« Hacker, c'est bien. Avec un minimum d'éthique, c'est mieux. Pas trop quand même, faut remplir le frigo de champagne. »
Livre préféré : Le Livre sans nom — anonyme, avec le Bourbon Kid.
Bande-son : OK Computer (Radiohead)
Goûts : Restaurants calms, toiles muettes, saunas et silences.
Chat : Kabuki, masque noir sur visage blanc
Rester ancrée pour ne pas se numériser trop bien.
« La transparence est un effet d'interface. »
« Le futur n'a pas besoin d'oracles. Juste de gens assez lucides pour lire les logs. »
Romane Maltoy se tient à la lisière : entre réel et réseau.
Prête à révéler non pas son identité, mais les mécaniques de ce qu'elle a bâti.
Ceux qu'elle a servis. Ceux qu'elle a déjoués. Et ce qu'elle a vu venir.
« Le futur n'a pas besoin d'oracles. Juste de gens assez lucides pour lire les logs. »
Présente dans des rapports, panels, citations — jamais deux fois la même version.
Profils flous, interviews éclatées, traces effacées.